Fuite en avant:
- cent pour un toit
- 10 sept. 2016
- 1 min de lecture
Quand on pense aux personnes en exil, on voit des personnes usées, fatiguées, paumées. On voit sans trop de difficultés les problèmes d'intégration, la barrière de la langue, la différence de culture. Mais ce qu'on voit moins, c'est le vrai coût de leurs exils.
Imaginez vous demain, devoir partir en quelques jours ou quelques heures, préparer toute la famille, prendre un minimum d'affaires. Devoir laisser derrière vous des biens de valeurs financières et sentimentales : cette maison que vous avez tant aimée, les souvenirs de la grand mère, les dessins des enfants... Et vos proches, vos ami(e)s, votre famille, tous ceux que vous aimez tant et que vous ne reverrez peut être jamais.
Sans parler des problèmes inimaginables qui vous attendent ses rencontres malsaines sur la route, cette incapacité à vous faire comprendre, les finances nécessaires empruntées et a rembourser pour ce périple (et oui c'est pas avec l’équivalent du RSA qu'on traverse les mers ).
Pour avoir parlé et entendu la douleur de ceux qui ont vécu un tel déchirement, compris le manque provoqué par leurs déracinements,je me demande comment certains peuvent encore croire que des êtres humains sont prêts à tout perdre et à faire prendre tant de risques à leur famille pour quelques allocations.
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