C'est la loi !

La loi, c'est un petit mot, cela semble simple !

La loi, la loi du père, ne l'ai pas entendu ?

Le chef de famille avait la loi pour lui.

Il avait le droit donc d'en faisait usage, malheureusement .

La loi de Dieu, est venue après.

Les commandements, tu obéiras.....

Déjà, pointait le paradoxe et avec lui, mes questions.

L'argumentaire était bien mince lorsque je passais par la confession, histoire d'être écoutée.

Je sentais bien une dérision, une fracture creusée à chaque fois.

Plus tard, des manifestants, dans ma rue, ils couraient dans tous les sens.

La violence mise en actes devant moi n'en finissait pas.

Ils contestaient une loi, prenant la rue pour témoin.

A ce moment-là, je me suis dit que je deviendrai avocate.

Ce n'était pas nécessaire de le dire.

Le principe de réalité n'était pas compatible avec ce projet.

La chimie seule, semblait être une voie d'issue.

Il me fallait sortir rapidement de cet enfermement, être autonome .

Je faisais mienne la pensée libertaire.

La loi, je l'ai pensé protectrice, lorsque je tournais mes clés pour isoler, enfermer.

Les voies de recours, je les lisais, les expliquais.

L'asile évoluait et je comptais bien prendre ma part.

Les cercles de qualité, l'amélioration des pratiques, se sont transformées en procédures.

Peu à peu, s'est insinué un détournement des idées.

A nouveau, l'enfermement de la pensée s'est opérée.

Aujourd'hui, la loi, je la vois comme un rempart, une manœuvre habile, c'est certain.

Déclamée de façon péremptoire, elle se montre falsifiée par les hommes censés s'y référer.

On prétend qu'il y aurait des « sans-droits », tout simplement.

Allons bon, revoyez vos copies !

« Sans droits », dites-vous ?

Que faites-vous des libertés fondamentales ?

Déclinez !